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Cogema - La Hague: Techniques de production de Déchets
Author | Homberg, Pavageau, Mycle Schneider |
Date | March 1995 |
Classification | 2.02.8.10/09 (FRANCE - LA HAGUE - GENERAL) |
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INTRODUCTION La gestion des combustibles nucléaires usés, ou irradiés dans les centrales nucléaires, peut se faire de deux méthodes radicalement différentes. La première est de considérer les combustibles irradiés comme des déchets ultimes: c'est la stratégie du conditionnement et de l'évacuation directe (once through cycle). Il faut alors trouver une technique de stockage définitif adaptée à leur très forte radioactivité. Aujourd'hui, les Etats-Unis, le Canada, l'Espagne, et la Suède parmi d'autres, ont opté pour ce choix. Une autre méthode est de retraiter les combustibles irradiés afin de récupérer l'uranium et le plutonium qu'ils contiennent, pour pouvoir les recycler. Cette solution, appelée le retraitement, produit d'importantes quantités de déchets, radioactifs ou non-radioactifs, dont les caractéristiques sont différentes par leur forme physique, leur contenu radioactif, et leur conditionnement. Aucun pays ne saurait à moyen terme retraiter la totalité des combustibles sortant de ses réacteurs nucléaires. L'exemple le plus probant est la France, qui s'est réservée une capacité nominale de retraitement de 800 tonnes par an, alors que sa production de combustibles irradiés est de l'ordre de 1.100 tonnes par an. Par ailleurs, cette capacité nominale ne sera disponible qu'à partir de 1995, et la France a déjà accumulé de l'ordre de 8.000 tonnes de combustibles irradiés stockés en piscines, soit sur les sites des réacteurs soit à La Hague. Par ailleurs, la réutilisation du plutonium séparé n'est pas illimitée (1) et il faudra bien mettre en stockage direct des combustibles MOX irradiés. Des pays qui retraitent leurs combustibles tels que la R.F.A., la Grande-Bretagne, la Belgique, la Suisse et les Pays-Bas se trouvent dans une situation similaire, où une partie de leurs combustibles est destinée à être retraitée, et l'autre au stockage direct. La France s'est engagée par ailleurs à ne pas mettre du plutonium « sur les étagères ». E.D.F. a donc décidé de ne retraiter des quantités de combustibles irradiés qu'en fonction de sa capacité d'absorption par son programme MOX. (1) En effet, la qualité du plutonium se dégrade à chaque réutilisation et aujourd'hui, on n'envisage plus le retraitement du MOX compte tenu de la très grande disponibilité en combustible à uranium.
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