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La Russie, plaque tournante de l’uranium

AuthorGreenpeace France
2-34-6-50-11.pdf
DateMarch 2023
Classification 2.34.6.50/11 (RUSSIA - EXPORT / ROSATOM)
Front

From the publication:

Rosatom contrôle l'intégralité du transport
d’uranium qui transite via la Russie, dont une large
partie de l’uranium naturel importé du Kazakhstan et
d’Ouzbékistan en France.
La Russie, plaque tournante de l’uranium

Rosatom contrôle l'intégralité du transport
d’uranium qui transite via la Russie, dont une large
partie de l’uranium naturel importé du Kazakhstan et
d’Ouzbékistan en France.

RÉSUMÉ
Après avoir mis en lumière la dépendance de la France à la Russie pour l’exportation 
de ses déchets nucléaires et son approvisionnement en uranium enrichi, Greenpeace 
France lève le voile sur un secret bien gardé par l’industrie nucléaire et le 
gouvernement français : les autorités russes ont la mainmise sur une énorme partie 
des importations françaises d’uranium naturel provenant du Kazakhstan et 
d'Ouzbékistan.
La France a quasiment triplé ses importations d’uranium enrichi russe en pleine 
invasion de l’Ukraine avec, en 2022, la livraison par la Russie d’un tiers de 
l’uranium enrichi nécessaire au fonctionnement des centrales nucléaires françaises 
pendant un an. Cette même année, près de la moitié de l’uranium naturel importé en 
France provenait du Kazakhstan et d’Ouzbékistan, alors que la quasi-totalité de 
l’uranium naturel en provenance du Kazakhstan, et une partie considérable de celui 
venant d’Ouzbékistan, passent entre les mains de Rosatom qui contrôle le transport 
de toutes les matières nucléaires transitant sur le sol russe. Toujours en 2022, 
l’intégralité des exportations françaises d’uranium de retraitement (URT) ont été 
envoyées en Russie, et l’intégralité des importations d’uranium ré-enrichi (URE) 
en France provenaient de Russie.