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Energie et society, le retraitement des combustibles irradies en France
Author | J.Megy |
Date | |
Classification | 2.02.0.00/06 (FRANCE - GENERAL) |
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Comme il était exprimé dans la Communication précédente, le programme français des centrales électronucléaires est déjà très avancé et sa contribution à la production d'électricité très importante. De ce fait, les réacteur des deux filières, uranium naturel graphite gaz et eau légère en service, produisent inévitablement des combustibles irradiés: - pour la filière graphite gaz, environ 420 tonnes de métal lourd par an, - pour la filière eau légère, les quantités sont croissantes au fur et à mesure de la mise en service de nouvelles unités (environ 27 tonnes/an pour 1000 MW installés). Les tonnages cumulés prévus sont: 2 400 tonnes en 1985 8 000 tonnes en 1990 15 000 tonnes en 1995. Le retraitement, à notre sens, est la réponse à la question majeure: " que faire de ces combustibles irradiés " ? Ces combustibles irradiés contiennent: - d'une part des produits de valeur, en matière fissile, uranium légèrement enrichi, plutonium formé, utilisables pour alimenter les futures centrales ; - d'autre part, les produits de fission et les transuraniens, les déchets de structure (tête, pied et gaine de l'élément combustible retraité). On sépare ces deux familles de produits afin d'assurer la valorisation des matières énergétiques recyclables uranium et plutonium et d'améliorer la sûreté du confinement des déchets en réalisant pour chacune des catégories de déchets le conditionnement spécifique le mieux adapté. Je me propose donc, dans ce court exposé, de vous montrer comment, à partir de l'expérience acquise depuis plus de trente ans, en fonction de l'état actuel du retraitement et des moyens mis en oeuvre, on peut envisager la réalisation des installations nécessaires à notre programme électronucléaire, dans de bonnes conditions tant industrielles que d'environnement.
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